L’humanité célèbre le 8 mars de chaque année, la
femme, source de vie, pilier de la famille, et socle de la
société. C’est l’occasion de vous rendre hommage, chères
Dagans, pour tous vos efforts et sacrifices consentis au
quotidien. Oui, la femme togolaise continue d’être au
centre de toutes les activités et de réaliser des projets
d’envergure.
L’un des exemples, les plus remarquables dans le
secteur de l’alimentation, qui retient notre attention
pour ce 18e numéro est bien évidemment Dagan Flore Directrice de Publication
Bayi NORMAN. Une femme audacieuse, marquante
du monde togolais des affaires, qui a réussi par sa
persévérance à se faire un nom dans son secteur d’activité, principalement dans la
commercialisation du riz à travers la société MAWU-NYON Sarl dépositaire des
marques de riz SISTER GRACE et GINO entre autres. Couronnée meilleure femme
manager de l’année 2019, elle nous dévoile les secrets de son parcours très inspirant.
Cette réussite nous conforte à l’idée que l’avenir est toujours prometteur pour celles
qui aiment ce qu’elles font et qui travaillent avec ardeur et patience.
Le contexte de la Journée internationale de la femme est également l’occasion de
soulever le débat sur les défis à relever. Le mot de la Représentante résidente de
l’UNFPA-TOGO, Madame Josiane YAGUIBOU, est le bienvenu dans ce cadre, nous
invitant à mieux comprendre les objectifs de cette institution et leurs actions menées
en faveur des enfants et de la femme à qui est dédié le 08 mars à travers le monde.
Car en effet, avant d’être une fête, le 08 mars est une commémoration de l’histoire, une
célébration des conquêtes de droits obtenus et des batailles gagnées de haute lutte par
de braves et courageuses femmes. Ainsi, au-delà de l’aspect festif qui reste important,
parce que c’est bien cela qui mobilise, qui fédère les femmes de tous les niveaux, il faut
aussi et surtout continuer à mettre l’accent sur la lutte pour les droits des femmes, en
particulier, pour le droit à l’éducation de la jeune fille, qui me tient particulièrement
à cœur. Loin d’être une perte de temps, ou une occasion pour maquiller la femme,
au regard des problèmes qui minent son quotidien, loin d’être une émanation des
organismes internationaux, des ONG dont on fait à tort le procès de se sucrer par
rapport au financement qui leur sont apportés, le 08 mars reste et demeure une
plateforme d’expression des problèmes au goût festif, pour en diminuer les fortes
douleurs nées des blessures infligées aux femmes. C’est en même temps un moment de
commémoration par excellence où à travers des tables rondes, des causeries éducatives,
le monde féminin montre sa capacité à mieux comprendre un certain nombre d’enjeux
afin de se remettre en cause pour construire un monde débarrassé de toute oppression
et de toute exploitation. C’est bien cela la journée internationale des droits des femmes.
A cette occasion, toute l’équipe de la Rédaction, par ma plume, souhaite une bonne
fête à toutes les femmes et en particulier à toutes nos Dagans qui ont fait la Une de
notre magazine.
Je vous souhaite un très bon moment de lecture à tous.
Krystel A. DICOH