Des femmes africaines de diverses nationalités et professions se sont retrouvées le 21 juillet 2021, à l’hôtel IOKA de Lomé, pour la «Soirée Amazone ». Cette édition co-organisée par l’hôtel IOKA, KD Group et VIZEO est consacrée à la journée international de la femme africaine, célébrée le 31 juillet.
Députée, élue locale, représentante d’institution internationale, cheffe d’entreprise…elles ont fait le déplacement pour parler et partager avec la jeune génération, les secrets de la réussite, autour du thème: «Osez briller!».
Le premier panel modéré par Mme Nabou Fall, modératrice et responsable de l’Agence vizeo, est animé par six femmes qui ont tenté de répondre à la question: « Pourquoi la femme africaine doit oser briller avec assurance ? »
S’il y a un sujet qui, de tout temps, a suscité un grand intérêt dans les rencontres c’est bien la place de la gent féminine dans la croissance africaine. Cette question présente un intérêt particulier en Afrique où l’éducation et d’autres facteurs relèguent souvent les femmes au second plan. Aujourd’hui, force est de reconnaître que certaines africaines constituent de véritables leviers de développement pour leur continent. Mais comment préparer les jeunes africaines à percer face aux obstacles socio-économiques?
Travailler et préserver les valeurs africaines
«Comment faire pour briller ?», s’interrogent les jeunes animatrices télé et radio, (Océane Codjia, Elisabeth Apampa et Gabine Amoussou). En réponse leurs ainées ont cité entre autres : apprendre à cultiver l’humilité, respect de la hiérarchie et préserver nos valeurs. «La femme a un rôle d’éducateur. Il lui revient de développer la culture de l’excellence, d’avoir le courage, dans l’optique de faire avancer les actions en faveur de l’égalité-genre et l’autonomisation des femmes », ajoute Kayissan Atayi, Directrice de l’agence KDA-PRO.
Pour oser briller il faut également se définir ou se connaître, être patient, avoir une vision, soigner son corps, esprit et son âme. «Parfois vous attendez l’aide de la mauvaise personne. Briller oui. Mais dans l’honnêteté », renchérit Kayi Dogbé, Responsable de KD Group.
Le digital, véritable outil professionnel pour les femmes
Le digital est au centre du des débats sur le deuxième sous-thème intitulé : « Se libérer des freins et limites pour prendre sa place en tant que femme africaine », modéré par Olga Lawson. Pour les panélistes, les nouvelles technologies ont autant de succès auprès des femmes, c’est parce qu’elles résolvent u certain nombre de problèmes. Elles leur permettent en effet de dépasser les freins d’une société traditionnelle, de concilier activités professionnelles et vie familiale, ou encore de commercer. «Grâce au digital, les femmes s’émancipent professionnellement, la volonté de se diriger vers les nouvelles technologies doit naître assez tôt. Pour cela, il est nécessaire de sensibiliser les plus jeunes sœurs au potentiel que celles-ci peuvent leur offrir en termes d’ouvertures professionnelles », a expliqué Caroline da Sylva, Présentatrice télé et Cheffe d’entreprise.
Igé Olakotunbo, Promotrice de l’éco-village Livingstone ; Josiane Yaguibou, Représentante Résidante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au Togo ; Yawa kouigan, Maire de Ogou1 ; Jocelyne N’Guessan, Directrice de la Société Générale Internationale (SGI) Togo, ont tour à tour partagé leurs expériences et prodigué d’utiles conseils aux jeunes présents à la soirée Amazone.
La Journée de la femme africaine est célébrée chaque année le 31 juillet et est destinée à reconnaître et à affirmer le rôle de l’organisation des femmes dans la réalisation de la liberté politique et l’avancement du statut social et économique des femmes sur le continent.