Au menu des master class animés par de grands chefs de la cuisine africaine qui utilisent les produits locaux pour la cuisine ou la pâtisserie moderne, des recettes réalisées à partir de la noix de palme, du maïs, du manioc, de la banane plantain et d’autres tubercules.
Le chef O’miel du Gabon a par exemple montré qu’on peut fabriquer des gaufrettes avec de la farine de manioc et la pâte de la noix de palme à l’intérieur. « Nous pouvons remplacer les produits exportés par ceux de chez nous. Nous investissons parfois tous les financements dans l’achat des ingrédients à l’extérieur. Alors que nous avons tout sur le plan local. L’objectif de notre présence à Lomé, c’est de démontrer à nos collègues qui traînent encore les pas, qu’ils peuvent toujours nous rejoindre » a-t-il précisé.
Les chefs ont également mis en valeur la banane plantain en la présentant sous plusieurs formes gastronomiques. Ils ont aussi montré comment transformer les farines africaines en mets modernes notamment en desserts et en plats de résistance.
En cette journée du 11 mai, le Fesma a surtout vibré au rythme du reggae, comme pour commémorer la date anniversaire du décès de Bob Marley, le pape de cette musique. Le Palais des Congrès de Lomé qui abrite le Fesma a officiellement ouvert ses portes au public invité, jusqu’au 15 mai, à venir découvrir des secrets de la cuisine togolaise et d’ailleurs.