A la clinique BIASA, l’on a placé 8 mars 2024, journée internationale de la femme, sous le sceau de la santé. Ce qui se traduit par le thème retenu, « Le droit à la santé, la femme actrice de sa santé préventive ».
Dans cette dynamique, l’administration a outillé les femmes membres de la microfinance Echoppe sur l’hypertension artérielle, le diabète et le mal de dos, au cours d’une séance de sensibilisation ce vendredi dans ses locaux. Objectif, les outiller afin de prévenir ces maladies caricaturées de « tueurs silencieux ».
« Nous avons répondu à un besoin des femmes d’Echoppe qui ont souhaité avoir des informations sur l’hypertension artérielle et le diabète, des maux qui les fatiguent dans leur quotidien (…) Nous avons invité un cardiologue, une nutritionniste et une rhumatologue pour qu’ils leur parlent de façon scientifique afin qu’à partir de la racine du mal qui les dérange, elles puissent anticiper (…) Il s’agit de les avertir afin qu’elles puissent prévenir ces maladies», a motivé Mme Ida Fiadjoe, Directrice de l’Administration, des Ressources humaines et de la Logistique de BIASA, Présidente de la Fondation Robert Fiadjoe qui s’occupe du volet social de la clinique.
La rencontre aura été assez pédagogique, axée essentiellement sur les questions des femmes portant, entre autres, sur les causes de l’hypertension artérielle et du diabète, les signes précurseurs de l’hypertension, les moyens de les prévenir. La soixantaine, les participantes ont été entretenues par le cardiologue Dr Adade Ephoevi-Ga, la spécialiste en nutrition humaine et diététique de la clinique BIASA Dr Bénédicta Aloali Gavi-Aholou et la rhumatologue Dr Théodora Afiwa Denke.
Sur l’hypertension artérielle notamment, il a été relevé que les causes sont multiples et variées et vont du mode de vie à l’hérédité en passant par l’alimentation, le stress. Les explications des médecins ont eu le mérite d’éclairer suffisamment la lanterne des femmes sur ces maladies et des conseils utiles leur ont été prodigués. « Toute personne connue diabétique, hypertendue ou pas, doit avoir un(e) nutritionniste qui la suit. On peut être en très bonne santé, mais être suivie justement pour prévenir ces maladies », a conseillé la nutritionniste.
Dans la droite ligne de l’objectif de prévention, la clinique BIASA a effectué des prises de tension et des tests de diabète aux femmes. Et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, mais pense à organiser d’autres actions similaires.
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