L’excision signifie que l’on coupe une partie du clitoris qui est un organe du sexe féminin servant à ressentir le plaisir sexuel, ou que l’on procède à l’ablation entière ou partielle des grandes et des petites lèvres génitales, au moyen de lames de rasoir ou d’autres objets tranchants. Cette mutilation génitale féminine est considérée comme une des violences faites aux femmes car entrainant une infirmité permanente. Des pratiques aussi absurdes qui nécessitent une intensification de la lutte contre les MGF (Mutilations Génitales Féminines).
L’ONU estime que 200 millions de femmes et de filles dans le monde ont subi des mutilations génitales, 80% des cas se produisent rien qu’en Afrique dont 6% au Togo. La plupart des filles qui ont subi cette pratique ont moins de 15 ans. Quoique le Togo semble être un bon élève, il est temps d’intensifier la lutte contre ces mutilations. L’excision se justifie par des croyances coutumières assez absurdes ; comme celle selon laquelle à l’accouchement, quand la tête du bébé touche le clitoris de la femme, le bébé peut en mourir ou encore celle selon laquelle une femme non excisée sera une mauvaise épouse et ne sera donc jamais demandé en mariage. Des croyances aussi absurdes pourtant punies par la loi.
Des mesures fortes
Pour éliminer ces violations que les jeunes filles continuent de subir à travers le monde, l’Humanité célèbre le 06 février de chaque année, la Journée Internationale de Tolérance Zéro pour les Mutilations Génitales Féminines. Ce mécanisme onusien est renforcé au Togo, par la loi du 17 novembre 1998 qui interdit « toutes les formes de mutilations génitales féminines » avec une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et une amende de 1 million de F CFA. Il urge de changer nos mœurs afin de mettre fin à cette pratique dénuée de sens.
AZIADAPOU Ayayi Sodjiney