Bien qu’étant un ressenti intérieur, le deuil est néanmoins exprimé par des signes extérieurs, parmi lesquels figurent la couleur des accoutrements. Quelles sont donc ces couleurs du deuil ?
L’expression du deuil est diverse selon les continents, civilisations, pays, cultures et les communautés. Au sein d’un même pays, il est loisible de noter une pluralité de manifestations et de couleurs selon les groupes ethniques.
En Inde, au Japon et dans certains pays arabes, on pleure les morts en blanc, parfois mélangé de noir. Pareil en Australie où l’on se peint le corps en blanc. Ce qui change d’avec la Chine ou encore la Polynésie où la couleur dominante est le rouge ou le rose, pour marquer notamment la disparition d’une personne âgée.
En Iran, c’est le bleu qui exprime le deuil, le violet au Brésil, pendant que les Occidentaux en général et les Indiens d’Amérique optent pour le noir.
Dans ce concert de couleurs, dans les traditions locales au Togo et par extrapolation en Afrique, il existe tout de même des couleurs conventionnelles pour exprimer le deuil. Cette expression de la douleur dépend aussi de l’âge du défunt ou des circonstances de la mort.
Le noir conventionnel
La couleur fondamentale et presque universelle du deuil est le noir. Et c’est elle qui est aussi de mise au Togo de façon générale.
« On estime que quand quelqu’un meurt, il est entré dans l’obscurité et a tourné le dos à la lumière », nous explique Mr Ameyitovi, guide spirituel et chiromancien, parlant notamment de la culture Ewé, peuplade du Sud du Togo, émanation de la civilisation Yoruba.
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