Si je jette une pièce d’argent dans un bassin d’eau le matin, aurai-je une augmentation de salaire ? Si je me lève du pied droit au réveil, une belle journée s’annonce-t-elle ? Et si je croise une araignée le soir, y a-t-il plus d’espoir ? Je trouve un trèfle à quatre feuilles et mon amoureux (se) va revenir… Si seulement la vie pouvait être aussi simple. Pourtant, on y croit. Et on croise les doigts. Qui n’a jamais croiser les doigts ? Sommes-nous tous un peu superstitieux ? Que cache la superstition ? Nous tentons de percer le mystère dans ce qui suit.
L’être humain est ainsi fait : de croyances et de comportements superstitieux ! Peu d’entre nous l’admettent, mais on attache plus d’importance qu’on ne le croit à des petits signes, à des objets fétiches, mais aussi aux disciplines parascientifiques, comme l’astrologie (l’horoscope), la voyance ou les lignes de la main.
Ils sont donc nombreux ces humains qui prêtent foi aux superstitions. Et même celles et ceux qui n’y croient pas vraiment évitent certains gestes ‘au cas où’ ces croyances reposeraient sur un fond de vérité. Cette forme élémentaire et particulière des sentiments consiste en la croyance à des présages tirés d’événements matériels hasardeux.
Des témoignages de personnes superstitieuses
Foumilayo ne l’admet pas toujours mais elle a des tendances superstitieuses : « Il y a des choses qui nous arrivent suite à certaines attitudes. Cela fait que nous nous accrochons à cette idée que tel acte ou situation entraîne forcément cette conséquence », explique-t-elle. Par exemple « personnellement, dans mes relations intimes ; j’ai beaucoup de chance et tout me réussit dans des périodes où je reste chaste, mais quand je couche à gauche et à droite, tout semble m’échapper. Si c’est ce que vous appelez superstition, alors oui je suis superstitieuse » ; nous confie la jeune dame.
Arnaud lui, est convaincu d’avoir un chiffre porte-bonheur : « Le chiffre 7 m’a toujours porté chance dans ma vie. J’ai passé mon examen du CEPD avec un numéro de table terminé par 7 et j’ai réussi. Pareil pour le BEPC et le BAC 1. Au moment de passé le BAC 2, j’ai eu un numéro de table terminé par 2, je me suis tout de suite dit que c’est foutu. Effectivement, j’ai raté le BAC cette année-là. L’année suivante, j’ai eu un numéro terminé par 7 et je suis sorti d’emblée. Après cette expérience scolaire, cela s’applique aussi dans ma vie active, il y a toujours quelque chose avec le chiffre 7, pour les concours que je passe ou encore les dates des entretiens d’embauche. Je ne parlerai pas de superstition mais de quelque chose de réelle dans ma vie. »
Un style de vie de plusieurs célébrités
Beaucoup d’artistes et de sportifs reconnaissent avoir un côté superstitieux : certains expliquent suivre un rituel précis, ou avoir des objets particuliers sur eux avant une rencontre sportive ou un concert. Ils expliquent même un sentiment étrange d’apaisement, de contrôle, en suivant ces rituels ou en gardant ces objets à proximité, que ce soit un vêtement, un briquet, une amulette, une pièce de monnaie. Mais tout un chacun suit, avant chaque événement important (un examen, une opération de santé, un entretien, etc.) ces styles de rituels. On estime alors qu’on aura été plus performants que parce que l’on avait cette superstition pour nous aider.
Des superstitions expliquées par un métaphysicien !
Selon l’expertise de Elmancio GODSON, métaphysicien pratiquant de la métaphysique africaine. Une chose peut ne pas reposer sur une loi naturelle, mais par le fait que l’esprit l’accepte, l’esprit va créer cette réalité. On peut dire qu’il s’agit d’une superstition mais quand elle est acceptée et que l’esprit l’utilise, cette superstition peut devenir une réalité pour les gens même si au départ, ce n’était pas une vérité. Voilà pourquoi il est important de faire la différence entre la réalité et la vérité. Une chose peut être réelle et ne pas être vraie.