Elle s’immisce et distille son poison, gangrène vos relations et installe insidieusement le doute et la méfiance. La jalousie excessive peut détruire le plus solide des couples. Mais il est possible de désamorcer cette bombe à retardement avant qu’elle n’explose. Voici quelques conseils pour venir à bout d’une jalousie maladive.
Les racines du mal
Le manque de confiance en soi, les mauvaises expériences passées, la peur panique de l’abandon… sont les principales causes de la jalousie maladive. « J’ai tellement peu d’estime de moi-même que je suis persuadée que mon copain va me quitter », explique Aïcha, 32 ans. Le manque de confiance en soi implique très souvent le manque de confiance en l’autre.
« Mon ex m’a fait un enfant dans le dos, cette douleur me hante encore », témoigne Akofa, 29 ans. Les blessures du passé projettent des ombres sur le présent. La jalousie s’enracine généralement dans des traumatismes qu’il faut identifier pour les surmonter. Une introspection et un travail sur soi s’imposent.
Autre cause fréquente : la peur panique de perdre l’être aimé. « Mon copain est très séduisant, j’ai peur qu’il me quitte pour une autre » confie Yolande. Pour le garder, elle le couve d’une attention étouffante.
Enfin, certains ont un besoin maladif de tout contrôler, y compris leur moitié. Ils vérifient de manière obsessionnelle son téléphone, ses fréquentations. Cette possessivité excessive cache un profond sentiment d’insécurité.
Quand la méfiance prend le dessus, la jalousie excessive peut avoir des effets dévastateurs sur un couple. À force de questions, de soupçons, de crises, la communication se dégrade rapidement. Les disputes éclatent et s’enveniment, la rupture guette. « Je l’étouffais, il s’est renfermé puis m’a quittée » raconte Fifi, 36 ans.
Sur le plan social, les jaloux ont tendance à s’isoler et à couper les ponts avec l’entourage. Par crainte que le conjoint ne soit infidèle en leur absence, ils renoncent à leurs propres activités et amitiés.
Stress permanent, crises d’anxiété, dépression : la jalousie maladive affecte la santé mentale et maintient dans un état de torture psychologique épuisant. Grâce, 35 ans, confie : « À force de me ronger avec mes suspicions, je ne dormais plus, ne mangeais quasiment plus. » Cette méfiance maladive est un poison qui consume le couple de l’intérieur.
Il est urgent de prendre conscience que le conjoint jaloux a besoin d’aide. La jalousie maladive n’est pas une preuve d’amour. Il faut comprendre que le partenaire jaloux ne souffre pas à cause de l’autre, mais que le mal est en lui/elle. Il est important de réagir avant que cette jalousie maladive ne finisse par briser votre relation et ne vous laisse démunie !
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