un casting panafricain réussi
Dans ce long métrage de 115 mn, des icônes de la culture togolaise qu’ils soient artistes musiciens, journalistes, ou comédiens se sont découvert des talents d’acteurs cinématographiques de premier plan. C’est le cas entre autres de King Mensah dans le rôle de commissaire, de Marie Dogbe, Vivien Tossou, Béno Sanvee, et bien d’autres qui ont été à la hauteur de leurs rôles, rivalisant aux côtés d’acteurs internationaux de renom que sont Serge Henri, Michel Bohiri, Nastou Traoré, etc.
Des spectateurs séduits
Les spectateurs rencontrés à l’issue des deux projections en avant-première ont unanimement indiqué que la production du réalisateur togolais Steven Af est adaptée au public et au contexte africain. En ce sens qu’elle reflète les réalités en cours dans les sociétés africaines plongées dans d’incessantes luttes fratricides dans la course effrénée au pouvoir où se conjuguent méchanceté, corruption et crimes.
La Cheffe du gouvernement togolais, Victoire Tomégah-Dogbé a salué la qualité de cette œuvre d’esprit du réalisateur Steven Af qui porte depuis plus de deux décennies le flambeau de la cinématographie au Togo. « On s’attendait à voir du bon, du vrai et cela a fonctionné, chapeau aux acteurs de ce beau film togolais » s’est enchanté le ministre Octave Nicoué Broohm.
« C’est une ouverture sur l’Afrique qui doit voir en ce film, une invite à se défaire des mauvaises pratiques qui tardent notre développement » nous a lancé Danielle, une étudiante qui dit que ce film l’encourage à se tourner vers le cinéma.
« C’est encourageant et gratifiant pour nous d’accueillir ce beau public visiblement satisfait. Ce qui nous conforte à l’idée que nous sommes sur la bonne voie » a lancé le personnage clé qui a prêté son nom au titre du film, Madame Grâce Akouavi Kloutsè, très influente première dame à l’origine de tous les malheurs à « Zogbeland ».
Très enchanté par la forte mobilisation du public autour de son chef d’œuvre, le réalisateur Steven Af y trouve un motif à poursuivre sur cette lancée. « Merci à tous ceux qui m’ont apporté leurs soutiens multiformes. Merci aux acteurs et aux techniciens » a-t-il lancé.
A travers ce long métrage, Steven Af a voulu dire combien le Togo, riche de son patrimoine cinématographique nourrit l’ambition d’intégrer le concert des grandes nations cinématographique. Finalement, « Le coup de Grace » apparait comme le ‘’Cinéma du réel’’ à travers lequel, les africains peuvent désormais se mirer.