Le premier salon du cinéma au féminin Edition Togo s’est ouvert ce jeudi 17 novembre à l’institut français de Lomé. Prévue pour trois jours(les 17, 18 et 19 novembre), cette rencontre se veut un cadre de rassemblement et de célébration des femmes togolaises exerçant au sein de l’industrie cinématographique. La cérémonie du lancement officiel tenu ce jour a réuni plusieurs fanatiques du 7ème art, acteurs, actrices, scénaristes, réalisateurs, producteurs…parmi lesquels des grands noms du cinéma togolais. Ce rendez-vous qui place la femme au centre de l’univers du 7ème art est soutenu par plusieurs sociétés de la place dont Dagan Magazine, partenaire de l’évènement.
« Le salon du cinéma au féminin se veut être un lieu de rassemblement des femmes pour trois jours d’échanges, de partage d’expérience et de connaissance », a présenté Chimène AKPAH, promotrice de l’évènement dans son discours d’accueil. Pour ce faire, plusieurs ateliers, conférences -débats et Meet-up sont prévus. Le premier débat s’est tenu ce matin avec pour thème « La femme togolaise et le cinéma d’hier à aujourd’hui ». Trois pionnières du cinéma togolais notamment Mme Angela Aquereburu, réalisatrice, productrice et présentatrice d’émission télévisée ; Mme Adjiké ASSOUMA, documentariste et réalisatrice à la télévision togolaise et Isabelle Paradiso AMEGAVI, scénariste-comédienne, ont mené les discussions autour de la thématique avec pour modératrice Naida SAMBO, artiste et présentatrice télé. Les trois débatteuses ont passé en revue, à tour de rôle, au gré de leurs expériences respectives , les avancées en matière du cinéma, le parcours de la femme dans le monde du cinéma,et les défis actuels auxquels elle est confrontée. Mme Angela AQUEREBURU a invité les jeunes femmes à se faire remarquer par leur travail, et à garder leurs valeurs quoi qu’il arrive. Mme Adjiké ASSOUMA a dépeint les situations désavantageuses à l’endroit de la femme dans le cinéma il y a quelques années et s’est réjoui des avancées. De son côté, Mme Isabelle Paradisio AMEGANVI pense qu’il faut s’imposer en tant que femme et poursuivre ses rêves au prix de sacrifices.
À l’issue du débat, un atelier sur la photographie dans le cinéma s’est ouvert sous la houlette de Lina MENSAH, jeune photographe professionnelle togolaise.
Les activités se prolongent en soirée avec des projections de films à partir de 18 heures au centre culturel Denyigban. Les films à l’affiche sont : « Le dilemme d’Eya » de Mme Adjiké ASSOUMA ; « ET Si » de Roxanne DOGAN ; « Bataille intérieure » de Adjokè TAIROU et « CARPE DIEM » de Chimène AKPAH.
Le salon se poursuit demain 18 novembre et prendra fin ce samedi 19 novembre.