« Cela ne vaut même pas un pet », cette expression française signifiant ne rien valoir, enlève toute valeur au pet. Pourtant le pet, encore appelé flatulence, est un phénomène naturel et n’est pas une mauvaise chose en soi. Il fait même du bien, bien plus qu’on ne l’imagine et a des vertus bénéfiques pour la santé.
Origines du pet
De sources médicales, les gaz intestinaux proviennent de l’air avalé, mais aussi et surtout du travail de digestion effectué par les bactéries siégeant dans les intestins. Dans ce processus, les bactéries utilisent la fermentation pour décomposer les aliments, ce qui crée des gaz généralement inodores. Les flatulences deviennent malodorantes lorsqu’il y a des composés soufrés dans l’alimentation. Les pets traduisent tout simplement une accumulation de gaz dans le tube digestif.
Les aliments produisant le plus de gaz intestinaux sont : le choux, les choux fleurs, les œufs, l’ail, les haricots, les pois, les oignons, les lentilles, les féculents tels que le pain, la pâtisserie, les céréales du petit déjeuner, les aliments lactés chez les personnes intolérantes au lactose, les boissons et les aliments aux édulcorants artificiels. Des comme l’incapacité à digérer le lactose ou le gluten, les infections digestives par des bactéries ou des parasites, ou l’usage de laxatifs à base de son peuvent également causer des gaz intestinaux excessifs.
Les gaz sont liés à l’alimentation et à l’activité physique et sportive de la personne. Il est avéré qu’ils sont de plus en plus importants quand l’alimentation n’est pas très bien équilibrée entre les glucides. L’émission de gaz indique ordinairement que le côlon fonctionne correctement. Et selon les statistiques, une personne en bonne santé produit, en une journée, en moyenne 0,6 à 1,8 litres de gaz intestinaux et émet environ 12 à 25 flatulences ou séries de pets. Mais le nombre dépend de la surface corporelle de chaque individu et des quantités d’air absorbées.