Jules Ahadzi Komlan, auteur du livre « Bella Bellow, Une Légende Africaine » était mardi 20 Mai, à l’annexe de l’Institut Goethe pour la dédicace de son ouvrage et pour projeter au public le documentaire intitulé « Bella Bellow, 50 ans et des questions ».
La dernière survivante de l’accident du 10 décembre 1973 à Lilikopé, fatal à la diva de la musique togolaise, a accepté son invitation et marqué cette dédicace par sa présence. Elle témoigne.
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« Je n’aime pas trop revenir sur le passé parce que c’est trop dur de vivre ces émotions qui me rappellent des moments douloureux. J’ai passé plusieurs années à essayer d’endormir ce souvenir en moi», a débuté Mélanie Ayélé Gaba épouse Beccari, aujourd’hui chirurgienne-dentiste, nièce du mari de Bella Bellow, Théophile Jamier. Elle était aussi dans le véhicule qui les ramenait à Lomé après un séjour à Atakpamé.
A l’en croire, elle veut oublier ce triste et lourd passé et a même fait de la résistance quand Mr Jules Ahadzi Komlan lui a demandé de parler de Bella Bellow dans le livre. « Plus de trois ans après l’accident, je rêvais encore cela. J’ai eu du mal à oublier, j’ai enfoui cela en moi et c’est très difficile de revenir là-dessus » a-t-elle indiqué aux journalistes mardi. Avant de se confier un peu sur les circonstances de l’accident.
« Le véhicule a fait des tonneaux et les quatre roues étaient en l’air. Bella Bellow a été projetée à travers la vitre de devant quand le chauffeur a freiné. Moi, je suis sortie du véhicule avant le chauffeur. J’ai eu juste quelques égratignures, mais, elle… », a lâché Dr Mélanie Ayélé Gaba-Beccari, regrettant la mort d’une « dame très gaie » et « perfectionniste».
NYIDIKU K. Agbenyo
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