Lorsqu’on parle d’esthétique au Togo , le nom de Madame Yolande BAKA ne peut être passé sous silence. Directrice de l’Institut de beauté «African Lady», Mme Yolande BAKA se consacre depuis plus de 20 ans à la mise en beauté des candidates du grand concours de beauté national. Une consécration née d’un savoir- faire porté par une grande passion. Au sein de l’agréable cadre de son institut, Mme Yolande BAKA tout en nous relatant son cheminement, nous a entraîné dans les méandres du métier d’esthéticienne. De son amour pour le beau, le sublime, à l’exercice de son métier en passant par l’histoire de sa famille, son parcours avec l’évènement Miss Togo et son expérience de vie de couple, Mme BAKA a ouvert son cœur à l’équipe de Dagan Magazine. Interview!
Dagan , pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je suis Madame Yolande Essivi BAKA née LANGUEH, esthéticienne diplômée, directrice de l’institut de formation en esthétique « African Lady ».
Que pouvons-nous retenir de votre enfance et de votre vie familiale ?
Je suis née au Togo dans la région de Kpalimé le 30 septembre 1962, mais je suis originaire de Tabligbo plus précisément de Tokpli. Je suis l’ainée de mes parents, mais l’enfant unique de ma mère. Issue d’une famille nombreuse du côté paternel, j’ai grandi avec mes autres frères et sœurs auprès de mon père, un agronome de profession à Glidji dans la commune d’Aneho. J’y ai fait mes études primaires et secondaires et fréquenté le lycée « Zebevi » à Aneho. J’étais une enfant timide, calme et réservée mais très déterminée.
Qu’est ce qui a motivé votre choix de devenir esthéticienne ?
Je dirai que c’est une vocation, une passion que j’ai nourrie depuis l’enfance. J’ai toujours été fascinée par ce qui est beau et joli. J’aime rendre belles les femmes et j’adore tout ce qui peut les mettre en valeur. Très jeune, avec mes crayons de couleur, je faisais des dessins sur mon visage pour l’embellir (rires). Cette pratique ne plaisait pas du tout à mon père qui souhaitait que je fasse des études pour devenir avocate. Nous nous sommes beaucoup tiraillés sur le sujet mais je persistais dans ma passion de me faire belle et de rendre belles les autres, ce qui l’irritait parce qu’il trouvait que je ne prenais pas suffisamment mes études au sérieux. Pour lui, cela ne me mènerait nulle part. Mais c’était plus fort que moi…
Parlez-nous de votre formation et de votre parcours professionnel
Le destin a voulu que je rejoigne ma mère plus tard en Côte d’ivoire pour y continuer mes études. Le plaisir de retrouver sa fille après de longues années et la joie de vivre désormais avec son enfant a créé, à ce moment-là, une grande complicité entre ma mère et moi et a favorisé le fait qu’elle soit réceptive à mes demandes. C’est ainsi que je l’ai convaincue de m’inscrire dans une école de formation en Esthétique. Ce qu’elle a fait sans réticence. A l’époque, les centres de formation en esthétique n’étaient pas très nombreux comme aujourd’hui. J’ai ainsi intégré l’institut « American Lady » un centre de formation en esthétique qui venait d’être créé en Côte d’Ivoire sur l’initiative d’une noire américaine rentrée des USA pour enseigner son savoir-faire en la matière.