Toujours fidèle à sa passion comme à son engagement pour la transmission du savoir, Dagan Dalé Hélène LABITEY, affectionne tout particulièrement l’enseignement du Droit dont elle est Docteur et Enseignante-chercheure à l’université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal. A travers cet entretien exclusif qu’elle a bien voulu nous accorder, nous avons découvert une fin pédagogue très attachée au potentiel des étudiants pour lesquels, Dagan Dalé LABITEY continue de s’investir pleinement.
Pour elle, aucun rêve n’est irréalisable si on y travaille sans relâche. C’est pourquoi elle invite, à travers ces quelques lignes, les Davis et les Fovis à être un bel exemple de résilience en cherchant en toutes circonstances à s’assumer et à s’émanciper par le travail, et l’ardeur à la tâche.
Bonjour Dagan, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs et à nos lectrices ?
Je m’appelle Dalé Hélène LA- BITEY, Docteur et Enseignante-chercheure en droit, à l’université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Je suis née le 14 août 1960 à Lomé, de Théodore Agbovi LABITEY (dit Oiseau Bleu), tailleur, et Delphine Adolé Akpabie-Akué, revendeuse de tissus. Je suis l’ainée de 7 enfants : 6 filles et un garçon, et comme il est de coutume chez nous, mes proches m’appellent Dagan, et tata Dagan pour mes neveux et nièces. Je suis célibataire et mère d’un garçon.
Que peut-on retenir de votre enfance, de votre parcours scolaire et professionnel ?
J’ai été élevée par ma grand-mère maternelle, Cathérine Kayi Kangni, une Nana-Benz. A ma naissance, mes parents qui étaient assez jeunes, n’étaient pas légalement mariés. Ma grand-mère m’a prise avec elle, et, même après que mes parents aient fini par régulariser leur situation matrimoniale, je suis restée avec ma grand-mère.
Je peux dire que j’ai eu une enfance heureuse et privilégiée, marquée par beaucoup d’amour et de tendresse de la part de celle qui fut jusqu’à sa mort, ma maman de cœur, mon inspiratrice, celle que j’appelais Dadamaman. Elle n’a jamais été à l’école, à son grand regret, et donc, elle s’est évertuée pour que j’aie la meilleure éducation scolaire possible et n’a pas lésiné sur les moyens. Mon parcours scolaire a commencé au Clos d’enfants « Palais des glaces » de Madame Henriette EKUE, née DARBOUX à Adawlato, une école maternelle mixte. Nous portions un uniforme vert.
Pourquoi avez-vous choisi d’être enseignante du supérieur ? Doit-on y voir une influence extérieure ?
J’ai eu ma première rencontre avec le droit en 1975, à Abidjan, grâce à ma tante feue Anthonia Kalévi Ajavon. Elle y terminait sa maitrise et quand elle était fatiguée de lire ses nombreux manuels, elle me demandait de lui lire quelques chapitres. Je pris goût à la matière, sans pour autant me projeter dans des études supérieures de droit. Je voulais être journaliste de presse écrite.
La vocation d’enseignante du supérieur s’est construite progressivement, d’abord au contact de mes enseignants à Lomé et à Lyon, et aussi parce que j’ai toujours aimé partager ce que j’apprends. L’enseignement à l’université s’est imposé de lui-même comme une évidence.
Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans le numéro 33, disponible dans vos kiosques habituels.
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